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L’idée du confinement est arrivée doucement dans notre maison avant de tout chambouler. Comme j’habite tout près de chez ma mère, au début, nous avions continué de nous voir. Par temps doux nous prenions des marches avec mon fils, et nous nous rejoignions au parc, le temps d’admirer les coureurs. Nous en profitions pour nous échanger quelques petits plats, que nous prenions bien soin de désinfecter à notre arrivée. C’était même relaxant. La course à pied était redevenue mon allié, et les cours en ligne et les réunions téléphoniques venaient répondre à mon besoin de connexion.

Mais vers la fin mars, mon inquiétude face à l’incertitude générale s’est intensifiée.

L’argent que je devais recevoir pour certains contrats n’arriverait probablement pas, la retraite de yoga sur laquelle nous avions mis tant d’efforts devrait possiblement être reportée et il nous était impossible de rendre visite à quiconque… J’ai trouvé ça vraiment difficile, j’en ai même pleuré. Cette journée-là, les marchés boursiers se sont effondrés encore davantage, à la télé les médias rejouaient la même cassette, et mes collègues tentaient en vain de tenir le phare en offrant des cours de yoga en ligne, sans rémunération.

J’avais donc deux possibilités, qui se résumaient finalement à ne rien faire ou à décider d’être bien. Soit je buvais un énième matcha latté et restais semi-utile, plantée devant mon ordinateur à faire mes appels (la plupart d’entre eux étant peu pertinents car personne ne savait quoi faire), soit je fermais tout pour pouvoir faire un « redémarrage » intérieur.

Je pense que dans la vie, quand on se retrouve à devoir faire un choix, l’un d’entre eux nous apporte toujours plus de bonheur. J’ai donc éteint mon téléphone cellulaire et rabattu l’écran de mon ordinateur portable. Partout où je pouvais chez moi, j’ai allumé des bougies et j’ai brûlé le dernier minuscule bout de sauge desséché qu’il me restait dans un tiroir.

« L’être humain a cette capacité à s’adapter et à reprendre le dessus dans chaque situation difficile dans lequel il se trouve », me suis-je redit pour me convaincre.

Entre deux choses sur la liste de choses à faire, j’ai fait de mon condo un bunker, j’ai médité sur ces sentiments d’insécurité, de colère. Je me suis obligée à les vivre comme on passe à travers une chirurgie physique : avec résilience et acceptation. J’étais dans ma chambre, angoissant devant l’incertitude, et je me suis rappelé la publication d’une amie sur la crise en Inde, et mes yeux se sont ouverts bien grands.

J’étais vraiment chanceuse d’être ici.

Tout cela aussi, va passer.

Tout est relatif pour l’argent.

J’ai pris un cahier et j’ai fait couler l’encre de toute la gratitude que j’avais pour tout ce qui m’entourait, du plus subtil au plus important. Et j’ai recommencé à avoir faim.

Je me suis rappelé cette recette que je n’avais finalement jamais faite faute de temps. J’ai déchiré une feuille de mon cahier de gratitude, fait à la main la liste des ingrédients requis et suis partie à l’épicerie, à pied, sans téléphone, un après-midi de semaine avec le sentiment de liberté d’une célibataire en voyage de filles. Le soleil sur ma peau pâlotte était presque aussi doux que celui que j’aurais eu la chance de voir lors de ma retraite de yoga au Portugal, aventure que mon amoureux et moi avions dû annuler la semaine d’avant. Jamais la route vers la rue Beaubien ne m’avait semblé aussi belle. J’avais finalement le temps d’apprécier les arcs-en-ciel placardés dans les fenêtres, de voir mes voisins.

À mon retour, Arthur, mon petit garçon de 3 ans, m’aida à concocter le poulet, portugais bien sûr. On en aura eu pour ma mère et mon amoureux en plus.

J’admets avec une certaine réserve que cette période me fait du bien. Malgré la tempête économique qui s’annonce et moi tout droit sortie d’un post-partum, j’ai espoir que les gens, et moi-même, pourrons nous abstenir de retomber dans le gouffre de nos mauvaises habitudes quotidiennes pour revenir à l’essentiel : nous retrouver ensemble, dans la douceur du moment en étant vraiment présents.

Plusieurs des études que j’ai lues le mentionnent : les gens plus riches ou en moyens ne sont pas plus heureux. Le plus grand bonheur consiste simplement à donner un sens à sa vie.

Et si j’en donnais encore plus à la mienne? On dit que ça prend 21 jours pour changer ou intégrer une habitude à son quotidien. J’imagine donc qu’en deux ou trois mois, je pourrais facilement avoir le temps de reconnecter avec la nature, de me réaligner financièrement, d’apprendre à dépenser moins pour des choses inutiles, tout ça pour finalement être encore plus heureuse.

Nous sommes responsables de notre bonheur et je suis convaincue que les meilleurs moments de nos vies restent à venir.

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