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Crédit photo : Aurianne d’Aon

Pour moi, l’isolement lié à la COVID-19 a coïncidé avec le moment où je déménageais officiellement dans la maison que je venais tout juste d’acheter avec mon conjoint. C’est donc au milieu des boîtes et des meubles à monter que je me suis installée pour voir mes clients en télé-psychothérapie, enseigner des cours à distance et poursuivre mon travail de recherche qui lui, heureusement, se faisait déjà relativement facilement en télétravail. Obtenir un branchement internet rapidement n’aura jamais été aussi nécessaire! Depuis, je m’approprie tranquillement chaque pièce de cette maison qui n’est pas encore vraiment chez moi et j’observe ce sentiment d’étrangeté diminuer doucement au fil des cadres posés, des murs peints et des minutes passées à y être isolée. Je découvre chaque jour une partie du jardin qui était encore ensevelie de neige hier, je marche dans les rues de ce quartier qui est maintenant le mien, je croise ses habitants, je vois ses commerces et j’ai en moi ce sentiment d’irréel constant. Pour moi cette crise nous ramène à l’essentiel, elle nous oblige à prendre conscience de toutes ces choses banales que nous prenions pour acquis. Elle nous démontre que l’économie, c’est bien, mais que la santé, la famille et les amis, c’est mieux! C’est d’ailleurs du sens que chacun d’entre nous donne à la crise dont il sera question dans ce texte.

Il est bien rare que nous soyons aussi nombreux à vivre les mêmes émotions en même temps. En tant que psychologue, il est intéressant de se pencher sur ces émotions pour tenter de comprendre leur rôle dans cette situation. Je répète sans cesse à mes clients que leurs émotions sont non seulement normales, mais également utiles et qu’il vaut la peine de s’y attarder. Alors, attardons-nous aux émotions que nous vivons tous en ce moment; la plus évidente est probablement l’anxiété et, bien qu’elle puisse paraître nuisible, elle est présentement essentielle à la réussite des mesures prises face à la COVID-19. C’est cette anxiété qui nous permet de nous mobiliser pour adopter les prescriptions du gouvernement. Toutefois, quand on parle d’émotions, « trop, c’est comme pas assez ». Alors oui, il faut savoir doser!

Au-delà de l’anxiété, il y a la colère, la tristesse, la culpabilité, le soulagement, la honte… Et si nos sentiments collectifs actuels s’apparentaient à ce que l’on vit lors d’un processus de deuil? C’est un article de Scott Berinato qui m’a amenée à me questionner sur cette idée que je trouve fort intéressante.

Ce que nous disent les spécialistes du deuil est qu’il y aurait six phases à celui-ci. La première étape est le déni. Qui n’est pas coupable d’avoir nié, du moins au début, la gravité de la crise? « Ce n’est pas pire qu’une grippe : si je l’attrape, je ne mourrai pas! ». Ensuite vient la colère : avez-vous remarqué cette étape chez vous? Repensez aux deux dernières semaines : n’êtes-vous pas plus colérique ou irritable? Sachez d’ailleurs que le stress qui se prolonge a également pour effet de nous rendre plus acerbes. Puis, la négociation : « Bon, je vais me distancer pour deux semaines, puis si je n’ai aucun symptôme, je pourrai voir quelques personnes », suivie par la tristesse, c’est-à-dire baisse de motivation, diminution de l’intérêt pour les activités que vous aimez habituellement, sentiment que tout cela ne sert à rien… Tout ça vous parle? Arrive enfin l’acceptation : nous acceptons que la situation durera un certain moment, que nous devons être créatifs et trouver des moyens pour apprécier ce nouveau « normal », etc. Finalement, la sixième et dernière étape, ajoutée récemment par les chercheurs d’ailleurs, est la recherche de sens. Chacun de nous tente donc présentement de donner un sens à cette épreuve, de lui trouver une utilité. « Elle nous permet de ralentir, nous rappelle l’importance des contacts sociaux, nous fait réaliser la valeur du travail de certaines personnes que l’on ne remarquait pas, nous démontre que l’on peut faire des rencontres d’affaires virtuellement, nous apprend à moins consommer, etc. » Cela étant dit, il ne faut pas oublier que le deuil n’est pas quelque chose de linéaire. Il s’agit d’un processus complexe composé d’étapes par lesquelles nous repasserons plusieurs fois et dont la durée sera variable.

La clé dans cette situation est d’observer ces émotions et de les repérer en nous. Lorsque nous comprenons mieux ce que nous ressentons et pourquoi, nos émotions deviennent moins envahissantes et elles ont moins de pouvoir sur nous. Elles continuent d’exister, on les remarque et on s’y attarde, mais elles ne déterminent plus à elles seules nos actions.

Références

Bigelow, D. (2019). Finding Meaning: The Sixth Stage of Grief

Lupien, S. (2010). Par amour du stress. Éditions au Carré.

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