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Se faire dire que ça pourrait être pire à l’annonce d’une mauvaise nouvelle, ou « un de perdu, dix de retrouvés » alors qu’on est en pleine peine d’amour, ce n’est pas toujours ce que l’on voudrait entendre! Si ces mots sont toujours bien intentionnés, et qu’ils ont comme but de nous réconforter, à la longue, ils pourraient bien finir par avoir l’effet contraire. C’est ce qu’on appelle la positivité toxique.

la positivité peut-elle vraiment être toxique?

Nous vivons dans une société où il y a peu de place pour les émotions telles que la colère, le ressentiment, la tristesse et même le stress. Ces émotions sont souvent qualifiées de négatives, et ne pas les exprimer ou les ressentir est valorisé au sein de plusieurs milieux. On admirera par exemple quelqu’un qui ne se fâche jamais ou encore une personne qui semble toujours en plein contrôle de ses émotions. Cela peut encourager le déni des émotions désagréables et une positivité poussée à l’extrême, qui peut effectivement devenir toxique.

la positivité toxique, c’est quoi?

La positivité toxique, c’est le déni ou le rejet des émotions dites « négatives». C’est l’idée que l’on doit toujours garder une attitude positive, peu importe la situation dans laquelle nous nous trouvons, mais aussi peu importe les émotions que nous ressentons. Des expressions comme : « voir le verre à moitié plein », « rien n’arrive pour rien » et « quand la vie vous donne des citrons, faites de la limonade» sont autant d’exemples de la valorisation de la positivité au détriment de certaines émotions. De nombreux ouvrages ou articles de psycho-pop encouragent ce type de pratiques en clamant par exemple qu’il suffit de sourire devant le miroir pour se sentir mieux, ou de prononcer à voix haute une phrase positive comme « ça va bien aller» pour influencer l’issue d’une situation difficile.

qui est touché?

Jusqu’à maintenant, peu d’études se sont penchées sur la positivité toxique en soi, comme le concept est assez récent. On en sait donc peu sur les prédispositions individuelles à la positivité toxique. On peut émettre l’hypothèse qu’elle pourrait toucher davantage les personnes qui ont pu être exposées à des parents ou à un milieu très négatifs, et qui se sont construites en adoptant une positivité excessive pour se défendre dans cet environnement. Des individus ayant grandi avec un entourage qui laissait peu ou pas de place aux émotions désagréables, et où la positivité à tout prix a été prônée, pourraient aussi adopter des comportements positifs dits « toxiques». Des phrases comme « ne pleure pas», « reste fort», « sois courageuse », « n’y pense pas trop » et « pense positif » peuvent encourager la personne à refouler les émotions difficiles, et la décourager de les exprimer.

pourquoi « toxiques »?

La positivité à l’excès peut bel et bien devenir toxique et avoir des effets néfastes. D’abord, parce que toutes les émotions sont importantes : qu’elles soient agréables ou non, elles occupent toutes une fonction, tant sur le plan individuel que collectif. C’est la colère qui nous pousse à nous insurger contre les injustices ou à faire respecter nos droits. C’est la tristesse qui nous permet de recevoir du soutien de nos proches, et c’est le ressentiment qui nous amène à mettre des limites avec certaines personnes qui ont pu être incorrectes avec nous dans le passé, par exemple.

Sur le plan personnel, elle peut nous amener à nier nos propres émotions désagréables ou à masquer celles jugées moins acceptables. Une bonne santé mentale ne signifie pas être joyeux tout le temps ni ne jamais ressentir d’émotions désagréables. Il est vrai que d’être en mesure de percevoir le positif dans les moments plus difficiles peut être aidant, mais demeurer positif peu importe le contexte ne l’est pas. Rejeter les aspects négatifs d’une situation et les émotions qui y sont associées n’aide pas à se sentir mieux, et peut même avoir l’effet inverse en générant de la culpabilité et de la honte face à l’émotion ressentie.

Au lieu de consacrer efforts et énergie à refouler ses émotions, pourquoi ne pas plutôt travailler à les accepter, les comprendre, les accueillir et les nommer de façon appropriée? Ce conseil s’applique aussi aux enfants ! Comme parent, il peut être tentant de protéger notre progéniture des situations qui pourraient lui générer des émotions désagréables. Or, pour pouvoir devenir un adulte fonctionnel et heureux, il est nécessaire pour l’enfant d’apprendre à reconnaître, traverser et exprimer les émotions difficiles qu’il ressent. Elles font partie de l’expérience humaine, et on ne rendra malheureusement pas service à l’enfant en voulant lui éviter ces situations à tout prix.

La positivité excessive peut aussi nuire à nos relations interpersonnelles. Premièrement, le fait d’être en mesure de ressentir, mais surtout d’exprimer les bonnes émotions à nos proches nous permet de recevoir la réponse appropriée de la part de notre entourage. Ensuite, en étant capable d’écouter et d’accueillir sans jugement ni opposition les émotions que nous partagent les gens autour de nous, nous sommes capables de les valider, et de faire sentir à nos proches qu’ils sont écoutés et qu’ils peuvent se confier à nous sans crainte. Cela favorise une communication plus ouverte, et des relations plus authentiques. À l’inverse, adopter un discours exclusivement positif en disant par exemple à son interlocuteur que ce n’est pas grave, qu’il y a pire, qu’il va en ressortir plus fort, peut envoyer le message à l’autre que ses émotions ne sont pas légitimes, qu’il n’est pas à la hauteur de la situation, et ainsi l’amener à se sentir incompris. Exposée à ce genre de réaction à répétition, il y a bien des chances que la personne décide éventuellement de ne plus se confier aux autres, ou même de nier ses émotions.

comment en sortir?

Si certains de nos proches ont tendance à tomber dans la positivité toxique lorsqu’on se livre à eux, il peut être utile de mentionner à la personne à qui l’on s’adresse que l’on ne s’attend pas à ce qu’elle nous fasse sentir mieux ni qu’elle trouve une solution à l’enjeu partagé, mais bien qu’elle nous écoute et valide notre ressenti, tout simple- ment. Nous avons tous et toutes ce besoin d’être entendu(e)s, de nous sentir compris(es) et d’avoir la confirmation que nos émotions sont normales. La bonne nouvelle, c’est que d’écouter et de normaliser ce que l’autre ressent est en fait plus simple que de tenter de trouver une solution ! La plupart du temps, cette approche sera d’ailleurs plus efficace pour aider l’autre à se sentir mieux. Voici donc quelques exemples concrets de phrases qui permettent de reconnaître le ressenti de l’autre et d’exprimer notre soutien, sans tomber dans la positivité toxique.

Au lieu de, dites plutôt :

Ce n’est pas grave.

Je vois que cette situation te rend              (triste, en colère, etc.).

Ça va bien aller.

Je suis là pour toi.

Garde le sourire.

Qu’est-ce que je peux faire qui te ferait du bien en ce moment?

Ne pleure pas.

Veux-tu un câlin?

Il y a des situations bien pires.

Cette situation ne doit pas être facile pour toi.

Rien n’arrive pour rien.

Je sais que ce n’est pas facile en ce moment, j’ai bon espoir que tu arriveras à traverser cette épreuve et je serai là pour t’aider.

Pour conclure, je vous inviterais à vous exercer à valider leurs émotions difficiles lorsque certains de vos proches vous partagent leur vécu. Observez ensuite l’effet bénéfique sur votre lien avec eux ! Bien sûr, n’hésitez pas à appliquer la même approche et à manifester la même compassion à l’égard de vos propres émotions.

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