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Le slow parenting : j’ai appris ce que c’était seulement dernièrement. Je lisais des livres sur la parentalité bienveillante, et j’ai compris que l’approche intuitive que j’avais avec mes deux enfants (Sky, 5 ans, et Flynn 2, ans) correspondait tout à fait à ça, au slow parenting. Cette approche signifie de guider notre enfant dans sa croissance et son exploration du monde d’une manière douce, sans presse, et qui respecte le rythme de ses propres élans. C’est aussi de ne pas surcharger son horaire avec des activités et des cours. Ce n’est pas parce que nos vies d’adulte sont chargées et stressantes qu’on doit imposer cela à nos enfants !

Il faut dire que j’ai bien de la difficulté moi-même à suivre le rythme de notre société. J’ai toujours écouté mon intuition, autant pour les petites choses quotidiennes comme l’heure des repas (j’aime mieux suivre mon corps et son rythme pour répondre à ces besoins plutôt que de manger à midi parce que c’est « l’heure de manger ») que pour les choix de vie. J’adopte cette façon de faire et de penser avec mes enfants aussi (dans la mesure du possible, puisque ma grande est maintenant à la maternelle).

Pour moi, c’est naturel, c’est normal. C’est faire ce qui me fait me sentir mieux, plus en harmonie avec le moment présent, avec moi-même et mon environnement.

Le slow parenting, c’est donc de choisir consciemment de s’arrêter et d’être avec nos enfants. Il y a toujours mille et un trucs à faire, mais ils ne sont pas tous urgents. La vaisselle peut attendre ; le courriel à envoyer et le lavage aussi. Oui, ça finit par s’empiler un peu, et je ne dis pas qu’il faut tout laisser aller ! L’important, c’est de choisir d’être entièrement disponible, quand notre enfant réclame notre attention ou notre présence, mais aussi quand il ne s’y attend pas… Lui dire « D’accord, je suis tout à toi, rien ne presse, TU es ce qui est important. »

Les laisser s’ennuyer, c’est aussi ça, le slow parenting. On me demande souvent mon avis sur les enfants qui réclament l’attention constante de leurs parents pour être divertis et bien jouer, surtout en bas âge. Je considère que les enfants sont trop souvent stimulés par des jeux électroniques et des vidéos. D’une certaine façon, ils en deviennent dépendants et en réclament davantage lorsqu’ils n’ont rien de plus excitant à faire. Selon moi, petits etgrands doivent absolument avoir des moments sans écran et sans activités ou occupations déterminées. C’est dans ces moments d’ennui que la créativité émerge.

Dès que notre enfant vient au monde, on commence déjà à penser aux prochaines étapes, celles que bébé devra franchir au fil des mois. On pense d’abord à quand il va « faire ses nuits », puis au moment où il sera capable de se déplacer à quatre pattes, de marcher, de manger seul, de parler, et ainsi de suite. C’est un peu comme si on voulait qu’il passe rapidement d’enfant à adulte, avec la pression de réussir et de franchir chaque étape au « bon » moment, donc sur une échelle du temps considérée comme normale, sinon plus rapidement encore. On dirait qu’on pense que de franchir, dans les temps ou précocement, ces étapes allait lui assurer la réussite et le succès dans la vie. Mais que fait-on de son bonheur ? J’aime croire qu’un enfant heureux, qui vit sans pression d’exceller ou de performer, aura développé les capacités de créer son bonheur et la vie qu’il désire.

Afin de vous donner une idée plus concrète de ma façon de vivre le slow parenting, je vous présente mes 5 astuces.

  1. S’arrêter, observer et écouter.

Prévoyez une bonne période de temps entre les activités d’apprentissage ; cela facilitera l’assimilation et l’intégration chez votre enfant. Chez nous, avant d’inscrire notre enfant à des cours, nous attendons de voir s’il démontre un réel intérêt pour cette activité. Par exemple, depuis qu’elle a 2 ans, il est clair que ma fille aime chanter et danser. Nous avons donc chanté et dansé avec elle, nous lui avons lu des livres sur la danse, nous sommes allés voir des spectacles de danse avec elle, etc. Nous l’aidons aussi à créer son monde avec des costumes et les outils dont elle a besoin pour monter ses propres petits spectacles à la maison. Maintenant qu’elle a 5 ans, elle demande de suivre des cours de ballet. Elle a suffisamment exploré par elle-même ce domaine et demande maintenant avec confiance d’apprendre davantage dans un milieu plus instructif.

  1. Éviter de poser trop de questions.

Après une activité nouvelle, laissez votre enfant exprimer spontanément ses réflexions. On a tendance à vouloir tout savoir et à demander à notre enfant un compte rendu de sa journée ou de son activité. Je suggère plutôt de rester attentif et d’écouter le ton de sa voix, et aussi d’accepter ses commentaires négatifs. Si votre enfant ne parle jamais de l’activité, peut-être qu’elle n’est pas pour lui.

  1. Prendre le temps de se déposer.

Ici, je parle de nous, les parents. Nos journées passent vite, et je remarque que lorsque je suis constamment à la course ou simplement très occupée, les enfants aussi deviennent plus actifs ou fébriles. Résultat ? Des réactions plus émotives, moins de patience et simplement moins d’harmonie. C’est dans ces moments qu’il faut prendre quelques minutes pour se déposer. Ce peut être aussi simple que s’asseoir sur le divan, prendre trois grandes respirations, boire un peu d’eau, enlever le téléphone de nos mains, et être présent. Notre changement d’humeur aura un effet apaisant sur nos enfants aussi, un peu comme un recalibrage pour tous… Et on peut repartir avec une nouvelle énergie !

  1. Explorer les moments de synchronicité et de spontanéité.

Pour cette astuce, je vais y aller directement avec un exemple. L’autre jour, mon garçon, Flynn, et moi étions en train de nettoyer la piscine, et nous avons trouvé une petite souris morte dans l’écumoire. Cela a suscité chez mon petit bonhomme un questionnement qui m’a surprise. Il m’a posé une panoplie de questions sur la mort : « Pourquoi elle ne bouge plus ? Est-ce que son corps va fonctionner encore ? Elle ne peut plus retourner à sa maison ? » C’était là une occasion de discuter avec lui d’un sujet délicat pas toujours facile à aborder avec les enfants, et d’apprendre ensemble. Il a ensuite lui-même demandé qu’on aille dans la forêt pour avertir le petit frère de cette souris qu’elle ne reviendrait pas à la maison.

  1. Encourager les jeux ouverts.

Il est important de créer une zone dans la vie de nos enfants où il n’y a pas de bonnes ou de mauvaises réponses. Les jeux qui n’ont pas de but précis incitent les enfants à plonger davantage dans leur imagination et à développer leur créativité. Par exemple, chez nous, la plupart des jouets ont plusieurs fonctions et peuvent être utilisés de multiples manières : blocs de construction en bois aimantés, panier d’éléments de la nature (pierres, feuilles, morceaux de bois, cocottes), pâte à modeler, sable cinétique (Kinetic SandMD), maison de poupées, crayons et papier.

Le slow parenting n’est pas une méthode ou une philosophie qui est compliquée à intégrer. C’est tout le contraire ! Il demande seulement de suivre notre intuition de parent, tout en créant de l’espace et de la souplesse dans la vie de notre famille. Au lieu de dire « Go ! », on dit « Slow… » Le but est de vivre plus en harmonie et de respecter le rythme de chacun.

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