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L’ÉMERGENCE DU CHANGEMENT — Femmes d’influence, femmes d’action, femmes radicales, femmes de sollicitude. Ce début de nouvelle décennie connaît déjà plusieurs débats et la vie politique n’est pas épargnée. On remarque néanmoins l’ascension de figures en quête d’un monde meilleur qui souhaitent sensibiliser ce dernier face aux injustices. Progressivement, le paysage politique devient plus inclusif. Les structures se remanient, le changement émerge. Quels sont les visages qui ont marqué l’année 2020? Pleins feux sur la place des femmes de pouvoir sur la scène politique mondiale.

NATASHA KANAPÉ FONTAINE

Militante, écrivaine et actrice autochtone

Considérée comme étant la porte-parole non officielle de sa communauté, Natasha Kanapé Fontaine fait partie de la collectivité innue de Pessamit. Militante des droits des Autochtones, elle représente le mouvement Idle No More (« N’attendez plus ») pour partager un message d’ouverture et d’humanité à travers le pays par le biais de conférences. Sa mission est d’ouvrir un dialogue permettant de mieux comprendre et d’honorer les différences de chacun afin de cultiver le respect. Visant à unir les gens des différents peuples, elle est symbole d’un message de paix qui se veut activiste. Avec l’aide de la poésie, de conférences et d’apparitions publiques, elle offre sa voix aux sans-voix.

« Je suis une Amérique blessée qui a oublié le nom de sa naissance, partout le mensonge de la conquête, partout l’arrogance, partout l’obsession d’être le vainqueur. »

— Natasha Kanapé Fontaine, poème Cri de son recueil N’entre pas dans mon âme avec tes chaussures, 2012

JACINDA ARDERN

Femme d’État néo-zélandaise

Élue comme première ministre en 2017, elle fut reconnue comme étant la troisième femme à occuper ce rôle en Nouvelle-Zélande. En plus de donner naissance à son deuxième enfant durant son mandat, elle se démarque notamment par sa façon de gérer les différentes crises qui ont secoué son pays. Qualifiée de trop douce lors de sa prise de fonctions, elle dément ses adversaires en alliant sollicitude, fermeté et leadership après la tuerie de Christchurch et l’éruption du White Island. Depuis le printemps 2020, elle fait parler d’elle à travers le monde pour le discernement dont elle a fait preuve dans la gestion de la crise du coronavirus, devenant l’une des personnalités politiques les plus influentes au monde. En intervenant rigoureusement et à l’avance, la Nouvelle-Zélande a connu un succès dans l’arrêt de la propagation du virus en se positionnant comme l’un des premiers pays au monde à revenir aussi rapidement à une vie normale.

« J’appellerais cela un gouvernement actif. Actuellement, les gens ne ressentent pas les avantages d’aucune forme de prospérité ; les salaires ne suivent pas l’inflation ; le coût du logement dépasse la portée de la plupart des gens. Et quel est l’intérêt de poursuivre cette croissance économique si nous avons encore des citoyens sans-abris ? Notre plan est d’être un gouvernement actif, qui vise à garantir aux gens des emplois décents, un logement décent et de l’espoir pour l’avenir. »

— Jacinda Ardern, à propos de son gouvernement

ALICIA GARZA

Militante et éditorialiste afro-américaine

Cofondatrice du mouvement Black Lives Matter, Alicia Garza est une militante queer impliquée dans la lutte contre le racisme et œuvrant pour les droits des personnes LGBT+ (Lesbien, gai, bisexuel, transgenre et intersexe). Elle insiste sur le pouvoir de la persévérance dans la lutte contre l’injustice depuis 2013, lorsque George Zimmerman est acquitté après avoir tué par balle un jeune homme noir de 17 ans non armé nommé Trayvon Martin. Interpellant la mobilisation en réponse au verdict, elle partage sur sa page Facebook : « Noirs. Je vous aime. Je nous aime. Nos vies comptent, les vies noires comptent. » Deux autres militants, Opal Tometi et Patrisse Cullors, se joignent à l’appel à l’action. Cullors ajoute alors le mot-clic #BlackLivesMatter. La phrase de Garza catalyse un mouvement national contre l’injustice raciale, puis international. Sept ans plus tard, le mot-clic est diffusé massivement sur les réseaux sociaux et des manifestations éclatent partout dans le monde. Garza œuvre également pour l’Alliance nationale des travailleurs domestiques, en plus d’être directrice de Black Futures Lab (organisation dévouée à la construction du pouvoir politique des personnes noires). Détentrice du prix Sydney de la paix en 2017, son travail est reconnu à travers ses éditoriaux qui ont été publiés dans des magazines de renom (The Guardian, The Nation, HuffPost ou encore Rolling Stone). Elle souhaite avant tout sensibiliser le public à la façon dont la violence policière dépasse les frontières de la race, de l’orientation sexuelle et de l’identité de genre. Elle désire également renforcer le pouvoir des femmes en leur apprenant à s’appartenir, à prendre des risques et à toujours miser sur l’intégrité.

« Pour nous, #BlackLivesMatter est vraiment un projet de réhumanisation. C’est une façon de retrouver l’amour pour nous-mêmes et pour les autres, et de le projeter dans le monde afin que nous puissions transformer ce dernier. »

— Alicia Garza, à propos du mouvement Black Lives Matter

SANNA MIRELLA MARIN

Femme d’État finlandaise

Élue en 2019 à l’âge de 34 ans, Sanna Mirella Marin est la plus jeune première ministre du monde travaillant à la tête d’une coalition dirigée par cinq femmes dont quatre âgées de moins de 35 ans. Il s’agit du gouvernement le plus féminin au monde, représenté par douze femmes et huit hommes. La Finlande a toujours été avant-gardiste. En 1906, le pays était le premier à accorder le droit de vote aux femmes. À l’heure actuelle, il jouit d’une représentation quasi équitable au parlement. Pour Sanna Marin, du chemin reste à faire en termes d’équité et d’égalité. La ministre souhaite s’attaquer aux questions de l’égalité sur le marché du travail et de la violence conjugale. Elle mentionne qu’en Finlande, beaucoup de jeunes femmes subissent encore des violences physiques ou sexuelles. Élevée au sein d’une famille « arc-en-ciel », par sa mère et la conjointe de celle-ci, elle grandit dans un milieu modeste oscillant entre la pauvreté et l’incapacité de s’ouvrir aux autres sur sa situation familiale. Elle y découvre l’importance de la justice, de l’égalité et des droits humains, valeurs notamment véhiculées à travers son parcours politique. Sanna est la première de sa famille à étudier à l’université. Avec son profil progressiste, son parcours non conforme et ses convictions féministes et écologiques, elle est l’emblème d’une génération nouvelle et pionnière en ce qui a trait à la représentation des femmes en politique.

« Je vais répondre comme je l’ai toujours fait jusqu’à présent. Je n’ai jamais pensé à mon âge ou à mon genre, je pense aux raisons pour lesquelles je me suis engagée en politique et à ces choses grâce auxquelles nous avons gagné la confiance de l’électorat. »

— Sanna Mirella Marin, en réponse à des critiques qu’on lui aurait faites

ALEXANDRIA OCASIO-CORTEZ

Femme politique américaine

Reconnue pour être la plus jeune candidate jamais élue du Congrès américain, Alexandria Ocasio-Cortez représente le 14e district de New York. Soutenant les communautés autochtones et appuyant les gens de la classe moyenne au détriment des intérêts des grandes entreprises, elle est un modèle en termes de défense de la justice sociale, raciale, économique et environnementale. Elle plaide pour l’inclusion, notamment dans la lutte des droits des LGBT+, dénonçant la discrimination opérée sur les groupes marginalisés. À l’été 2020, peu de temps après la vague de dénonciations contre le harcèlement sexuel, Ocasio-Cortez est victime de violence verbale au sein du Congrès. Elle pointe alors du doigt un problème culturel global, au sein duquel on accepte la violence, notamment le langage violent et déshumanisant à l’égard des femmes. L’événement soulève des réactions dans les médias et on assiste quelques jours plus tard à une vague de solidarité féminine sur les réseaux sociaux. Ne craignant pas d’être l’unique voix discordante, elle discute des problèmes que ses adversaires tentent de passer sous silence comme le sexisme, la violence policière, la corruption ou encore la crise climatique.

« Le changement demande du courage. »

— Alexandria Ocasio-Cortez, à propos de l’environnement

En juin 2019, Alexandria Ocasio-Cortez et Greta Thunberg s’allient afin de souligner l’importance de lutter contre le changement climatique et de discuter des tactiques qui fonctionnent vraiment en tant qu’activistes.

« L’espoir n’est pas quelque chose que vous avez d’emblée. L’espoir est quelque chose que vous

créez, avec vos actions. L’espoir est contagieux. Et aujourd’hui, certaines personnes commencent à agir d’une manière qui renforcit l’espoir. »

« Nous devons commencer à communiquer. Il ne s’agit pas de ce que fait la Suède et de ce que font les États-Unis. Il s’agit d’une lutte mondiale. Il s’agit de ce que nous faisons tous, en tant que mouvement. »

— Alexandria Ocasio-Cortez, à propos de l’environnement – en collaboration avec Greta Thunberg

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