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Pour le lancement des Retraites d’un jour, nous avons le plaisir d’accueillir Isabelle Huot, qui accordera une conférence ayant pour thème « L’alimentation et la performance ». En attendant le jour du lancement (19 mai à l’Île-des-Sœurs et 1er juin à Mont-Saint-Hilaire), nous lui avons posé quelques questions afin de démystifier les croyances entourant le crudivorisme et la santé. Les opinions concernant l’alimentation vivante et le maintien de la santé sont mitigées. Qu’en est-il de la réalité ?

Mythe ou réalité ?

Seules les protéines animales contiennent les protéines nécessaires à notre bon fonctionnement. Les protéines végétales sont incomplètes.

Mythe! Les protéines, qu’elles soient de source animale ou végétale, contribuent à combler nos besoins protéiques. Elles sont composées d’une foule d’acides aminés. Parmi ces acides aminés, 9 sont dits essentiels, c’est-à-dire que le corps ne peut les fabriquer. On se doit de les consommer à travers l’alimentation.

Contrairement aux protéines animales, les protéines végétales ne contiennent pas toutes les acides aminés essentiels dans des proportions optimales pour notre corps, exception faite du soya. Toutefois, lorsqu’on combine ces protéines végétales (haricots, lentilles, pois chiches) à un produit céréalier ou à une portion de noix par exemple, on arrive à un équilibre adéquat d’acides aminés.

Pour être en santé, il faut consommer d’importantes quantités de protéines, ce qui est difficile avec l’alimentation crue.

Mythe! Les besoins en protéines ne sont pas difficiles à combler au sein de l’alimentation végétalienne. Les légumineuses comme les lentilles, les haricots ou les pois chiches, les noix et les graines, ainsi que les pseudo-céréales comme le quinoa apportent une bonne quantité de protéines. Il faut simplement être prêt à varier son alimentation!

Prenons une femme sédentaire de 60 kg. Ses besoins journaliers en protéines seraient alors d’environ 50 g. Le lunch suivant comblerait, à lui seul, plus de la moitié de ses besoins quotidiens!

  • 1 pain grillé fait de blé germé et tartiné de 10 ml (2 c. à thé) de végé-pâté (avec graines de tournesol) fait maison ;
  • Une salade-repas: 250 ml (1 tasse) de laitue mesclun, 3/4 tasse (175 ml) de lentilles, 1/2 avocat, une poignée d’amandes et un filet d’huile ;
  • 250 ml (1 tasse) de jus de légumes.

Les gens qui ne consomment pas de viande sont plus propices à être frêles et malades.

Mythe… et réalité! Les personnes végétariennes ou végétaliennes sont généralement en meilleure santé, comparativement aux omnivores. Toutefois, on remarque que les adeptes du crudivorisme, quant à eux, consomment généralement trop peu de calcium. Certaines études ont même permis d’observer que la densité minérale osseuse des crudivores était plus faible que celle de personnes adoptant une diète omnivore. Un élément à surveiller! Il faut aussi rappeler que les personnes qui sont végétariennes ou végétaliennes consomment beaucoup plus de légumes, de fruits, de grains entiers, de graines et de noix, c’est-à-dire des aliments favorables à la santé. On pense donc que c’est l’abondance de ces aliments qui expliquent le meilleur profil de santé des personnes végétariennes… et non l’exclusion de la viande comme telle.

Il est impossible de consommer trop de protéines.

Mythe! Les calories contenues dans ces protéines s’accumuleront alors sous forme de graisse.

Il est nécessaire de faire une cure détox afin d’être en santé.

Un gros mythe. Le corps n’a pas besoin de se détoxifier. Le foie, le colon, la transpiration nous permettent facilement d’éliminer les toxines. Les cures détox ne sont aucunement nécessaires. Pour laisser reposer son foie, je propose plutôt quelques journées sans alcool et un régime faible en gras et en sucres concentrés ; beaucoup d’eau, une dose de probiotiques quotidiennement, et voilà le régime idéal !

Pour plus d’information sur les Retraites d’un jour de l’Île-des-Sœurs, cliquez ici.

Pour plus d’information sur les Retraites d’un jour de Mont-Saint-Hilaire, cliquez ici.

 

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