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Il y a quelques semaines, en écoutant un épisode du célèbre balado de Rich Roll, j’ai été marquée par une idée douce et éclairante. Bien que je ne sois pas toujours complètement attentive lorsque j’écoute des balados, cette idée m’a trotté dans la tête pendant plusieurs jours, et continue de tracer son chemin en moi : et si l’amour était une décision, et non un sentiment?

 

Quand on est jeune, on nous apprend souvent à reconnaître les signes de l’amour à travers notre corps, nos réactions, nos affects. 

On s’est tous déjà fait demander par un adulte si l’on avait des papillons dans le ventre en présence d’un ou d’une camarade de classe. Ou encore si l’on rougissait lorsque cette même personne nous accordait une attention particulière. Comme si ces signes étaient des indices infaillibles trahissant l’amour. 

Bien que ces sensations existent – et qu’elles soient difficiles à expliquer d’un point de vue pragmatique – elles ne constituent peut-être pas nécessairement les premières preuves de l’amour. Elles renvoient à un monde bien plus complexe qui renferme une portion de notre histoire, de nos relations, de nos rêves et de nos idéaux. 

Tout au plus, ces phénomènes physiques devraient probablement être compris comme de simples signes, des indicateurs qui nous montrent que quelque chose d’important est en train de se passer. Comme si notre corps nous demandait de porter attention à l’interaction, sans toutefois révéler la nature exacte du phénomène vécu. 

 

En vieillissant, quand on apprivoise nos premières relations plus sérieuses, on finit inévitablement par faire face à des difficultés. Cela nous pousse parfois à nous rallier au célèbre adage qui dit que « l’amour ne suffit pas ».

Et si c’était notre vision de l’amour et la façon dont on nous l’enseigne qui étaient sources de désillusion? On entre souvent dans l’amour un peu naïvement, sans s’attendre à devoir travailler pour que la relation fonctionne. Sans s’attendre à devoir choisir l’ouverture, la patience, l’inconfort, la vulnérabilité. C’est comme si l’on ne s’attendait pas à devoir choisir de grandir. 

En basant notre compréhension de l’amour sur des sensations physiques dès notre plus jeune âge, on est ensuite impuissant devant ce qui nous arrive. On sent qu’on ne choisit pas, un peu comme si on était une victime vis-à-vis de ces sentiments inexpliqués qui s’emparent de notre être. 

La réalité est pourtant toute autre, et bien plus complexe. Les défis que renferme le maintien d’une relation interpersonnelle nous parlent de choix, d’intention, de communication. 

Tout est là pour refléter l’idée que l’amour – le vrai, celui qui nous chavire, qui nous change, qui nous transforme – serait véritablement une décision, et pas seulement une émotion. 

 

Et si l’amour était une décision, comment la prendrions-nous? 

Choisir d’aimer voudrait peut-être dire porter toute notre attention vers l’autre. Se tendre la main plus souvent. Se serrer dans nos bras malgré les conflits. S’écouter au lieu de simplement s’entendre. Se souhaiter du bien, en dépit de nos différences. 

Ce serait peut-être de reprendre le contrôle sur nos relations interpersonnelles, de se remettre au cœur des interactions. De se questionner plus souvent. 

Et de se choisir soi-même, d’abord et avant tout.