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Champion du monde, modèle d’excellence en ski de fond, étudiant en droit et amoureux de la nature et des nouveaux défis, Alex Harvey a plus d’une corde à son arc. Incursion dans le quotidien d’un athlète qui, au-delà de la performance, mise sur l’équilibre.

LE SPORT COMME RITUEL

 Le ski de fond est un sport d’endurance. Comment fais-tu pour préparer ton corps à l’activité physique ?

Heureusement, l’entraînement en ski de fond est très varié, ce qui est l’idéal pour réduire le risque de blessures. Je fais beaucoup de vélo de montagne et de vélo de route, de la course à pied, du ski à roulettes, de la musculation en gym.

Je m’entraîne de 4,5 à 5 heures par jour, divisées en deux séances afin d’avoir suffisamment de temps pour récupérer et d’être efficace lors de chaque entraînement.

Parlant de récupération, as-tu un rituel de récupération pour préparer ton corps à de nouveaux entraînements ?

Entre mes séances d’entraînement, je fais une sieste. Le gros de la récupération réside dans le sommeil, mais aussi dans la nutrition. Je n’ai pas de diète particulièrement complexe, mais je mange toujours dans les 20 minutes qui suivent la fin de l’entraînement pour que mon corps soit en mesure de bien absorber les bienfaits des aliments (le meilleur moment où les muscles sont le plus aptes à bien récupérer et à bien absorber les nutriments des aliments est après l’entraînement). Après mon repas, je fais une sieste, pour finalement manger un second repas qui correspond à l’équivalent d’un déjeuner. Par la suite, je suis prêt pour l’entraînement de l’après-midi. Je me couche assez tôt en soirée. Je dors près de 12 h par jour ; la moitié de ma journée est donc investie à récupérer.

Tu évoques avoir une diète assez simple. Quels sont les principes de base de ton alimentation ?

C’est avant tout de manger équilibré. En s’entraînant, on dépense énormément d’énergie, de 1 000 à 1 200 calories par heure. Avec une journée de 5 h d’entraînement, on arrive à environ 6 000 calories dépensées en plus du métabolisme de base. Il est évident que je dois alors manger suffisamment : beaucoup de glucides, de protéines et de légumes. Je le fais en misant sur la quantité et la qualité des aliments.

Te permets-tu quelques gâteries ? Un verre de vin au souper ou un bon dessert ?

Je bois un verre de vin en soupant presque tous les soirs. Ça n’affecte pas mon entraînement et c’est d’ailleurs conseillé par certains médecins. Ma copine Sophie cuisine également d’excellents desserts, et je ne m’en prive pas !

 Adoptes-tu une forme de rituel de détente ou de méditation à travers ton horaire bien chargé et le stress lié aux compétitions ?

Pour décrocher, je m’évade grâce à la compagnie de mes amis et avec l’université. On parle d’autre chose que de sport, ça me permet de lâcher prise.

L’étirement m’aide à me détendre en fin de journée, c’est ma petite méditation, même si ce n’est pas du yoga à proprement dit.

Sinon, la veille d’une compétition, je fais toujours une visualisation avant d’aller au lit. Je m’imagine skier sur un parcours de compétition. J’observe la routine que je franchirai au fil de la course. Ce style de visualisation me permet de diminuer mon stress. Le lendemain, en arrivant sur les lieux de la course, je deviens en mode « pilote automatique », puisque j’ai l’impression d’avoir déjà vécu la course la veille à travers ma visualisation.

VIVRE DEHORS

As-tu des lieux ou des paysages coups de cœur pour t’entraîner ?

Il y a plusieurs endroits magnifiques dans le monde !

Les Dolomites

Situées sur un plateau à 2 000 m d’altitude, les Dolomites, qu’on appelle aussi les montagnes roses de l’Italie, sont tout simplement grandioses. Ce lieu est majestueux autant l’hiver que l’été, et j’y fais souvent des camps d’entraînement durant la saison froide.

La Norvège

Les paysages norvégiens sont toujours magnifiques. J’étais justement dans ce pays en août dernier pour un camp de trois semaines comprenant quelques compétitions de ski à roulettes. L’une d’elles débute en bateau : aucune route ne s’y rend ! Nous partions du fond d’un fjord pour faire une montée de 8 km. Les vues sont à couper le souffle.

Et plus près de chez nous, as-tu des lieux fétiches au Québec ?

Nous sommes aussi choyés chez nous !

Le mont Sainte-Anne

Je suis né aux pieds du mont Saint-Anne et j’habite toujours là. Ce mont tient le rôle de ma cour arrière, c’est mon terrain de jeu ! Je le monte plusieurs fois par semaine, que ce soit à vélo ou en course à pied. Au sommet, la vue est grandiose sur la ville de Québec, l’île d’Orléans, Charlevoix, le fleuve, et on peut contempler les Laurentides dans toute leur beauté.

Plusieurs parcs provinciaux et nationaux

Au Québec et au Canada, nous avons la chance d’avoir accès à de très beaux parcs provinciaux et nationaux, comme le parc national de la Jacques-Cartier ou celui des Hautes-Gorges-de-la-Rivière-Malbaie.

RÉUSSITES ET PERSPECTIVES D’AVENIR

Quelles sont tes plus grandes réussites, tes plus grandes fiertés ?

J’ai deux titres de champions du monde ; un en équipe et l’autre individuel. C’est certain que ça représente beaucoup de fierté pour moi en matière de performance et résultat. De plus, je ressens beaucoup de satisfaction face à ma capacité à être resté performant dans un contexte où la compétition se déroulait sur la route, loin de mes proches.

 Tu termines prochainement tes études en droit. Comment entrevois-tu ce nouveau chapitre ?

Ça me stimule ! Me lancer dans une nouvelle carrière sera un grand défi, ce qui signifie pour moi beaucoup de motivation. Malgré tout, pour l’instant, je me concentre sur l’entraînement et la compétition. Le ski de fond demeure mon défi principal, mais j’accueillerai avec enthousiasme les nouveautés quand elles se présenteront à moi.

As-tu une devise qui guide ta vie ?

Le point de départ à tout ce que j’entreprends est l’établissement d’un objectif. Lorsque je traverse un moment plus difficile, je reviens à cet objectif pour garder le cap. Être un peu meilleur chaque jour, c’est ma façon de progresser de manière importante à plus long terme.

Et tes rêves pour la suite ?

Fonder une famille dans les prochaines années et partager le goût du sport avec mes enfants !

 

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