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Connaissez-vous l’histoire du mont Saint-Hilaire? Cette grande montagne siégeant aux bords du Richelieu a été nommée par l’Unesco comme étant la « Première Réserve de la Biosphère au Canada ». Pourquoi lui confère-t-on ce titre ? Entre autres grâce à la qualité unique de sa faune, de sa flore et de sa forêt. Nommée au départ «Le Mont Fort», la montagne que vous pouvez aujourd’hui contempler est aussi riche et tranquille qu’en 1609 lorsqu’elle fut découverte par Samuel de Champlain, et c’est dans ce paradis terrestre que vous serez accueillis lors d’une visite au Strom. Étant un fier partenaire de la région, le Strom est heureux de pouvoir vous présenter l’histoire de la montagne ainsi que les particularités de la faune et de la flore qui l’habitent. Bonne lecture !

Par le Centre de la nature du mont Saint-Hilaire

La formation de la montagne

FormationMontagne_CentreNature

Il y a 125 millions d’années, une colonne de magma a percé l’écorce terrestre, jusqu’à 2 km de la surface. Le magma s’est ensuite refroidi pour former une roche très dure. Au cours des millions d’années suivantes, la roche sédimentaire en surface, plus friable que la roche magmatique, a lentement été érodée par le passage des glaciers. Au retrait complet des glaciers, l’eau de l’océan a envahi la région pour former une mer intérieure : la mer de Champlain. La croûte terrestre s’est ensuite peu à peu relevée et la mer s’est retirée pour laisser place aux reliefs que l’on connaît aujourd’hui.

La naissance de la foret

Depuis le retrait des glaciers, il y a environ 12 000 ans, la végétation a considérablement changé sur la montagne. Au tout début, elle était dominée par une toundra composée de mousses et de lichens. Sont ensuite rapidement apparus les épinettes, les pins, les frênes, les chênes et les bouleaux. Il y a environ 8000 ans, les deux essences les plus abondantes sur la montagne, l’érable et le hêtre, ont commencé à s’installer. Aujourd’hui, la forêt du mont Saint-Hilaire ressemble à celle que Samuel de Champlain observa il y a 400 ans. Certains érables de la montagne sont des témoins de son passage.

Les arbres de la montagne

La diversité des arbres et des arbustes sur le mont Saint-Hilaire est exceptionnelle. Près de 70 espèces ont été recensées. La forêt de la montagne est principalement composée d’essences feuillues. L’érable à sucre, le hêtre et le chêne rouge sont les arbres les plus communément observés. On trouve aussi quelques conifères : les plus présents sont les pins, qui s’établissent sur les versants sud, et les pruches, le long des ruisseaux. On a observé sur la montagne des arbres âgés de 400 ans ! Certains arbres, comme le noyer cendré et le caryer ovale, sont rares au Québec. En effet, le noyer cendré est de plus en plus décimé par une maladie fongique alors que l’habitat du caryer ovale est menacé par l’étalement urbain et agricole.

Les plantes rares

PlantesRares_Claytonia caroliniana_CentreNatureLa Réserve naturelle Gault est reconnue à l’échelle de la province pour sa richesse végétale. On y a inventorié environ 850 espèces de plantes jusqu’à présent, et l’on en découvre encore de nouvelles ! Parmi ces végétaux figurent des fleurs rares comme la superbe violette à long éperon ; des fougères comme la phégoptère à hexagones, qui ne pousse que sur les collines montérégiennes ; des arbustes comme l’amélanchier gracieux, qui croît sur les sommets ; des plantes aquatiques dans le lac Hertel ; et des mousses rares poussant sur le sol, les arbres ou encore le bois mort. Certaines plantes, comme les carex, peuvent paraître bien banales : on dirait des touffes d’herbe. Pourtant, l’un d’entre eux, le carex digital, ne pousse nulle part ailleurs dans la province. Au mont Saint-Hilaire, les plantes rares sont partout !

Les plantes printanières

Au printemps, avant que les arbres ne se parent de leur feuillage, les plantes printanières des sous-bois ne chôment pas. Elles doivent en effet profiter de la lumière parvenant au sol pour accomplir la photosynthèse, produire des graines et accumuler des réserves pour l’année suivante. Fleurit alors un remarquable cortège floral : trilles, érythrones, dicentres, claytonies, sanguinaires, violettes, etc. Cette succession de formes et de couleurs dure environ un mois. Pour certaines espèces comme le trille blanc, cette floraison est le résultat d’une longue maturation ayant minimalement duré 7 ans. Certains plants de trille blanc atteindront l’âge de 100 ans, si leur habitat n’est pas perturbé ou s’ils ne sont pas récoltés.

Les bryophytes

Le mont Saint-Hilaire abrite près de 250 espèces de bryophytes (mousses et hépatiques). Ce sont de petites plantes portant habituellement des feuilles vertes et qui n’ont ni racines ni fleurs. Dans les vieilles forêts, les bryophytes recouvrent les arbres et les rochers. On les trouve aussi sur le sol ou même à la surface de l’eau ! La plupart des bryophytes peuvent résister à de longues périodes de sécheresse. À la première pluie venue, elles se gorgent d’eau et redeviennent aussi pimpantes qu’avant. Les Amérindiens se servaient des mousses comme matelas, comme couches pour les bébés, comme pansements et comme serviettes hygiéniques. Durant la Première Guerre mondiale, les médecins appliquaient des mousses sèches sur les plaies des soldats blessés.

La nuit sur la montagne

Certaines espèces sont bien outillées pour la vie nocturne. Le manque de lumière procure un avantage aux animaux à l’ouïe fine ou aux yeux sensibles. Les renards roux s’activent dès le crépuscule à la recherche de petits rongeurs. Les chouettes et les hiboux se servent de leurs disques faciaux pour concentrer le son des petits rongeurs vers leurs oreilles et fondre sur eux sans bruit. Les chauves-souris émettent des ultrasons, inaudibles pour l’homme, qui rebondissent sur les objets se trouvant sur leur passage. Cela leur permet de détecter les insectes en plein vol. Une seule chauve-souris peut capturer 600 moustiques en une heure. En une nuit, une colonie de 500 chauves-souris dévore un million d’insectes.

Les papillons

Papillon_CentreNatureLe mont Saint-Hilaire accueille plus de 800 espèces de lépidoptères, plus communément appelés papillons. En butinant de fleur en fleur, ceux-ci contribuent à la pollinisation des plantes. Vous observerez sur la montagne des « papillons de jour », appelés rhopalocères, qui possèdent des antennes en massue, portent leurs ailes perpendiculairement à leur corps et ont de riches couleurs. De même, vous verrez des papillons moins colorés à antennes ramifiées. Ce sont des « papillons de nuit » aussi appelés hétérogènes. Chaque année, le papillon monarque migre par groupes de millions d’individus vers le Mexique, un voyage d’environ 4000 kilomètres.

– Centre de la nature du mont Saint-Hilaire, tous droits réservés.