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SUP, stand-up paddle, planche ou encore surf à pagaie, etc., les appellations sont nombreuses pour nommer cette activité nautique qui fait fureur sur les plans d’eau de la province. Qu’on la pratique de manière contemplative sur un lac ou bien plus sportive sur le fleuve et même en eau vive, le SUP offre un nouveau point de vue sur le Québec depuis l’eau, et cela, pour les 7 à 107 ans !

Lacs : pour les contemplatifs

Avec près de quatre millions de lacs au Québec, nous sommes servis en terrains de jeux aquatiques, depuis la fonte des glaces aux premiers gels d’automne. Et que voit-on de plus en plus sur nos lacs, au milieu des canots, de planches nautiques (wakeboards), des pédalos et des motomarines ? Une drôle de planche de surf géante sur laquelle pagaie paisiblement son capitaine en short ou bikini. Il faut dire que le SUP est l’un des sports nautiques les plus faciles à pratiquer. On se propulse à la seule force des bras (et des abdos !), sans avoir à analyser ni les vents ni les courants. Si l’on chavire, il suffit simplement de faire attention à tomber bien loin de la planche pour éviter de se blesser, avant de remonter sur la planche comme sur le rebord d’une piscine creusée. Ultrastables, les planches de SUP en eau calme sont habituellement plus longues, plus larges et plus volumineuses que celles pour la pratique en eau vive.

La plupart des lacs et des réservoirs du Québec se prêtent parfaitement bien à la pratique du SUP. Attention toutefois d’éviter les plans d’eau très fréquentés par les bateaux à moteur, qui forment sans cesse des vagues et des courants déstabilisants pour les débutants en planche. Parmi nos coups de cœur : le réservoir du Poisson Blanc dans les Hautes-Laurentides, le lac Delage près de Québec, ou encore plusieurs lacs des parcs nationaux comme ceux du Mont-Saint-Bruno, du Mont-Orford, de la Yamaska, de la Pointe-Taillon ou encore du Lac-Témiscouata.

Mer et fleuve : pour les pieds marins

Vous vous êtes initié à la planche à pagaie sur un lac près du chalet et vous vous sentez maintenant prêt à vous mesurer au fleuve Saint-Laurent ? C’est justement là que se trouvent les plus beaux emplacements pour faire du SUP. On peut commencer près de Montréal, là où les vagues ne sont pas trop importantes et les courants de la marée, inexistants. Des cours sont donnés du côté de LaSalle avec KSF et sur la rivière des Mille-Îles (pas le fleuve techniquement, mais c’est tout comme) avec SUP MTL. Près de Québec, on apprécie particulièrement la baie de Beauport, où des cours et la location sont offerts par l’entreprise La Plage. D’autres coins encore plus beaux et sauvages : les îles de Sorel et les îles de Boucherville, surtout au coucher du soleil, quand la lumière effleure la surface de l’eau. On aime également la baie des Chaleurs en Gaspésie et les îles de la Madeleine, où le fleuve prend des allures de mer et où les vagues peuvent venir corser la sortie. Mais notre coup de cœur assuré, c’est la Côte-Nord ! Pensez à Tadoussac et aux expéditions près des bélugas. Avec la compagnie Mer et monde, on peut même partir en pleine nuit et naviguer au milieu des cétacés pour voir le lever du soleil depuis l’eau. MA-GIQUE !

Rivières : pour les sportifs

Enfin, pour ceux qui voudraient goûter aux plaisirs de l’eau vive mais sans devoir esquimauter (redresser son kayak avec la tête sous l’eau), le SUP représente l’activité idéale. On peut commencer sur un tronçon de rivière calme pour se mettre en confiance. Puis, on descend tranquillement le courant jusqu’à de petits remous. On apprend à faire tanguer sa planche tout en restant en équilibre. Jusque-là, tout va bien ! Les choses se corsent cependant au moment de franchir nos premiers rapides de classe 1 (ceux qui forment une crête blanche en haut des vagues). On fléchit les jambes, on ne cesse de pagayer pour garder notre appui sur l’eau puis… ça y est, on les a passés ! Oups, non, on a parlé trop vite, et on se retrouve à l’eau ! Avec plus de peur que de mal, on remonte sur notre planche, un grand sourire de vainqueur aux lèvres.

De magnifiques rivières attendent les planchistes au Québec. On pense à la rivière Rouge en Outaouais, à la rivière Missisquoi dans les Cantons-de-l’Est, à la rivière Saint-Maurice du côté de Trois-Rivières, à la rivière Châteauguay en Montérégie ou encore aux rivières Métabetchouane, Shipshaw, Ashuapmushuan et Mistassibi au Saguenay–Lac-St-Jean.

SUP funky !

Enfin, quelques dernières options pour pimenter vos sorties en planche à pagaie : pensez au SUP-yoga en eau calme, au SUP pour aller admirer les feux d’artifice à La Ronde ou encore au SUP-safari photos pour s’approcher sans bruit de la faune qui peuplent les berges de nos lacs québécois.

Par Frédérique Sauvée, collaboratrice plein air

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