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Il est membre d’Anges-Québec et également l’un des dragons de la populaire émission « Dans l’œil du dragon » à Radio-Canada. La rencontre entre le dragon Serge Beauchemin et le couple propriétaire du Strom, Anne Joyal et Guillaume Lemoine, se traduit par un coup de cœur instantané tant par rapport à leur chimie relationnelle qu’à leur vision des affaires. Leur partenariat se poursuit alors que Serge se positionne d’abord comme mentor. Un an plus tard, alors que les propriétaires ont démontré que la création d’un spa en pleine nature près des centres urbains répond à un réel besoin, Serge s’engage comme partenaire financier.

ENTREVUE

 Comment choisis-tu les projets dans lesquels tu t’investis ?

Je m’investis dans un projet en considérant autant le plan humain que le plan d’affaires. Pour qu’un projet retienne mon attention, je dois partager les valeurs et la vision des personnes auxquelles je m’affilie, afin que l’on puisse aller de l’avant. Concernant la partie « affaires », j’évalue si le projet correspond à un besoin réel. Des conditions d’investissement raisonnables répondent aux 4P : personne, projet, potentiel, prix.

 As-tu un conseil à donner aux futurs entrepreneurs ?

Je leur conseillerais de considérer la profession d’entrepreneur comme un métier en soi. La bonne idée correspond à 15% du travail. L’autre 85% du travail correspond au métier. On ne peut donc pas s’arrêter à une bonne idée : il faut voir plus loin, prendre du recul et comprendre ce qu’est réellement le métier. La comptabilité et la gestion sont des aspects primordiaux : il ne faut pas les sous-estimer. Aussi, tout bon entrepreneur se doit de cultiver sa soif d’apprendre. La plupart des échecs se produisent lorsque les gens sous-estiment l’ampleur de la tâche. Un bon entrepreneur est confiant, audacieux et il n’a pas peur. Il est dévoué et aime travailler dans l’action. Il sait compter, il est capable de convaincre et de mobiliser des financiers, des clients ainsi que des employés autour de son projet ; il est rassembleur.

As-tu des trucs pour être plus performant et motivé au travail ?

Nous sommes constamment sollicités par le monde extérieur et virtuel : il est donc primordial de concentrer nos énergies vers nos principaux objectifs afin d’être plus performant.

Ma vision globale de la réussite : le tabouret à trois pattes

Pour une meilleure performance au travail, trois éléments fondamentaux doivent être nourris :

  • Les clients : s’assurer de la satisfaction des clients au quotidien.
  • Les employés : s’assurer du bonheur et du taux de satisfaction de l’équipe. En collaborant et en comprenant nos employés plutôt qu’en les contrôlant, on assure une meilleure motivation dans l’ensemble de l’équipe. En s’intéressant à leur passion, on obtient d’eux un plus grand investissement et on retire le meilleur de son équipe.
  • L’argent : s’assurer que l’on ne dépense pas d’argent inutilement, que l’argent de l’entreprise est bien géré. L’argent est une conséquence mesurable du niveau de réussite.

Que représente l’argent à tes yeux ?

Pour moi, l’argent est la conséquence d’une transaction qui satisfait deux parties ; ce n’est pas un but en soi. Les entrepreneurs qui visent uniquement cela peuvent réussir, mais à plus court terme. Ceux qui cherchent à répondre à un besoin réel réussissent à produire de l’abondance à plus long terme. J’aimerais que le Québec soit une province abondante de richesses. Pour ce faire, chacun devrait recevoir, dès l’adolescence, une éducation financière permettant de comprendre et de contribuer à notre système économique.

Finalement, possèdes-tu des règles d’or pour être heureux ?

Ça peut sembler cliché, mais pour moi, le bonheur part de l’intérieur et va vers l’extérieur (et non l’inverse !). Notre société accorde beaucoup d’importance à l’environnement dans lequel nous évoluons. Certes, l’environnement est important ; toutefois, maints exemples démontrent que l’on peut être très heureux indépendamment de l’environnement. Le bonheur n’est pas facile à trouver, mais sa plus grande source se trouve en nous. Pour parvenir à maintenir mon bien-être, je me rappelle ma liste de priorités 2015. Cette liste n’a pas beaucoup changé depuis quelques années, puisqu’elle renvoie à l’essentiel pour moi.

  1. Prendre soin de ma santé.
  2. M’accomplir en relevant des défis qui me font évoluer.
  3. Contribuer à améliorer les choses autour de moi tout en faisant une différence positive.
  4. Être présent et investir du temps pour ma conjointe et mes enfants.
  5. Continuer à apprendre un peu plus chaque jour par la lecture. Je me donne un objectif de 12 livres à lire par année. Neuf de ces livres doivent être des livres d’apprentissage. Évidemment, dans mon cas, la plupart concernent le monde des affaires.
  6. Créer de la valeur économique à long terme pour les miens.
  7. M’amuser !
  8. Penser à moi.

C’est une liste que je consulte lorsque je me sens dépassé et submergé. Suis-je signifiant ? Ma vie a-t-elle de la valeur ? Suis-je un être humain qui a une valeur significative dans l’ensemble de la vie humaine ? Les priorités que l’on se fixe sont personnelles : l’important est le sentiment d’accomplissement que l’on en retire.

 

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