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Guidé par le sens de la solidarité, il prête main forte aux entrepreneurs dans une période qui bouleverse le monde des affaires. Entretien avec Serge Beauchemin, membre investisseur du Strøm spa nordique, fondateur d’alias entrepreneur-e, membre d’Ange Québec Capital et… bientôt grand-papa !

Serge, comment vas-tu en cette période qui bouleverse le monde des affaires?

En toute honnêteté, j’en ai beaucoup sur les épaules. Je vis les événements avec beaucoup de pression. Je travaille énormément. C’est drôle, j’entends souvent les gens dire qu’ils ont hâte à la fin du confinement car ils s’ennuient. De mon côté, c’est tout le contraire! Je n’ai pas le temps de m’ennuyer. Le télétravail a révélé de nouvelles possibilités. Auparavant, faire cinq meetings en une journée était tout un mandat. Aujourd’hui, on peut participer à 5 meetings avec des gens provenant de partout dans le monde, et ce, en un seul après-midi. La crise que nous traversons transforme nos structures de travail et amène son lot de défis.

Par exemple, aujourd’hui, j’ai 7 meetings à l’agenda et j’anime ce soir un live devant 800 personnes. C’est comme ça presque tous les jours! J’investis énormément de temps chez alias entrepreneur-e, une plateforme permettant aux entrepreneurs d’obtenir de l’aide, du contenu concret et de connecter entre eux. Le 1er mars, la plateforme est devenue gratuite pour le grand public : vidéos, podcasts, articles et guides d’accompagnement. Un moment tout indiqué vu le contexte de la pandémie qui est venu déstabiliser l’entrepreneuriat.

Dès le début de la crise, nous avons commencé à faire des live, car nous avons réalisé que les gens avaient besoin de se faire rassurer. Ces initiatives brisent la solitude et l’inquiétude, elles permettent de se rassembler. Le succès a été excellent, nous avons décidé d’en faire une routine. Tous les jeudis, nous animons de grandes discussions avec des membres influents du domaine de la politique et de l’entrepreneuriat. Par exemple, j’ai reçu en direct des ministres comme M. Pierre Fitzgibbon, ministre de l’économie; Mme Mélanie Joly, ministre du développement économique au fédéral; et M. Jean Boulet, ministre du travail, de l’emploi et de la solidarité sociale. À chaque occasion, des entrepreneurs ont pu poser leurs questions en direct. J’ai aussi invité des entrepreneurs connus et moins connus à nous raconter comment ils vivaient la crise, comment ils voyaient la relance.

Étant investisseur pour une dizaine d’entreprises, je me suis aussi engagé dans les comités exécutifs d’urgence. Neuf entreprises sur 10 ont ressenti les impacts de la pandémie. Dans la majorité des cas, je devais m’impliquer pour éteindre les feux !

Le 1er mars, mon implication auprès d’Ange Québec Capital commençait. J’avais comme premier mandat de faire une levée de fonds de 100 millions de dollars pour les start-ups québécoises. Au départ, je me suis dit qu’avec la Covid-19, c’était vraiment le pire moment pour faire une levée de fonds. Puis, vers la troisième semaine, j’ai réalisé que c’était peut-être au contraire le meilleur temps! Les entreprises ont besoin d’argent, et l’entraide et la solidarité est palpable.

Malgré le lot de travail, le stress intellectuel, cérébral et la fatigue, je suis d’avis qu’on traverse une période extraordinaire. On assiste à des démonstrations de solidarité sans pareil. J’essaie de ne pas trop penser à hier. J’essaie de ne pas trop prévoir à l’avance. Je fais mon maximum pour aujourd’hui. J’ai seulement du pouvoir sur ce que je peux faire ici et maintenant. Je n’ai pas de pouvoir sur ce qui arrivera, mais j’ai toujours du pouvoir sur comment j’y réagis.

On remarque aussi un engouement remarquable pour l’achat local. C’est beau à voir. C’est encourageant. Il y a beaucoup d’entreprises locales que j’encourage dont les ventes ont explosé, notamment les sodas 1642.

La vitesse à laquelle les gouvernements agissent et corrigent est aussi remarquable. On favorise l’action (puis la correction par la suite). La population semble plus favorable à ce genre d’authenticité. La confiance augmente. C’est rafraîchissant de voir ces changements au niveau de la politique.

On assiste au même moment à une révolution technologique! La technologie qui semblait inaccessible pour certain devient maintenant nécessaire. On est plus connectés qu’auparavant. Les grands-parents se reconnectent à leurs petits-enfants via Internet. Ce sont de bonnes nouvelles!

Dans le domaine des affaires, on ne cesse de se réinventer. La quantité de commerces qui ont pris ces trois mois pour repenser leur modèle d’affaires, créer une boutique en ligne, rejoindre les réseaux sociaux et revoir leur identité visuelle est impressionnante. Le commerce en ligne vit une croissance majeure. Pour cela, j’ai énormément d’enthousiasme.

À la maison, ma chérie et moi avons un rituel : elle ne quitte pas le lit sans avoir eu son premier fou rire de la journée. On se lève tous les matins en riant, heureux de vivre dans un réel paradis terrestre. On a la chance d’habiter au bord de l’eau, près d’un lac très populaire auprès des oiseaux migratoires. On déborde de gratitude et on remercie la vie de tous les privilèges dont on jouit. Vivre ici, au Québec. Être en santé. Avoir d’excellentes relations avec les membres de nos familles, nos amis. Chaque matin se renouvelle notre gratitude. Ces jours-ci, on amorce nos journées reconnaissants de pouvoir observer les bernaches en déjeunant.

Et ma plus belle nouvelle : je serai grand-papa pour la première fois! Mon plus jeune fils, Nicolas, et sa conjointe Laurence m’ont appris la nouvelle dans un contexte invraisemblable. Ma plus grande tristesse a été de ne pas pouvoir les prendre dans mes bras pour leur partager ma joie et leur exprimer mon bonheur immense. Tristesse et joie à la fois. C’est aussi ça, cette crise : plein de paradoxes.